Les changements de garde au sein des gouvernements peuvent influencer le traitement des problématiques sociales. Que savons-nous des engagements ou des positions de la CAQ à l’endroit des jeux de hasard et d’argent?
Alors qu’au Canada on recommande de limiter l’exposition aux écrans à un maximum de 2h par jour pour les enfants âgés de 5 à 11 ans, aux États-Unis, l’Académie américaine de pédiatrie recommande aux parents d’enfants de 6 ans et plus d’établir des limites de temps passé sur un écran sans pour autant préciser de durée précise.
Le Plan d'action interministériel en dépendance 2018-2028 a été rendu public le 25 juillet dernier. Il s’articule autour des sept orientations suivantes, dans lesquelles s’inscrivent les interventions gouvernementales. On y remarquera l'intégration de l'utilisation problématique d'Internet.
Le 30 mai 2018, dans le cadre de la conférence annuelle de l’Association canadienne de santé publique, des membres du Collectif organisaient un symposium sur les avancées de la réflexion et de la recherche dans le domaine des jeux de hasard et d’argent (JHA), et plus précisément sur la perspective du jeu préjudiciable. Vous pouvez prendre connaissance des cinq présentations qui ont constitué ce symposium d’une heure en cliquant sur ce lien : http://ph2018.isilive.ca/presentation/345
Une publication récente vient corroborer les liens plusieurs fois établis entre les jeux de hasard et d’argent, leurs conséquences négatives et différents indicateurs de défavorisation.
Nous annoncions récemment sur notre site la tenue ce 20 mars du séminaire: "Une balade gratuite: les activités promotionnelles des casinos destinées aux aînés ». Cette formation très intéressante résumait les résultats d’une recherche-action menée dans des « racinos » et casinos ontariens.
Selon l’éditorialiste de la revue Britanique Nature, la recherche sur les jeux de hasard et d'argent n’en est qu’à ses balbutiements. Pourtant la prévalence du jeu pathoplogique serait aussi élevée que celle de l’autisme ou de la schizophrénie.
L’Organisation mondiale de la Santé annonçait récemment que les risques d'addiction au « trouble du jeu vidéo », ou « gaming disorder », allaient être ajoutés à la 11e liste de la Classification internationale des maladies (CIM) dressée par l'OMS, qui sera publiée en juin 20181.